Penchée à la fenêtre de sa haute tour, les yeux encore plein de sommeil, elle se réveille pour la millième fois en espérant apercevoir un signe… Que ne donnerait-elle pas pour sentir les premières fraicheurs d’une nuit d’automne, marcher aux pieds des grands chênes jaunis, voir la feuillaison d’or à terre soulevée par le tourbillon du vent, contempler le temps se vêtir de brume en humant le bois se consumer dans le feu…